Où débute
la Marcophilie ?
Est-ce en 1650, lorsque l'administration
décide de noter sur les lettres acheminées le montant de
la taxe
à payer par le destinataire,
ou bien quand le facteur chargé
de l'encaissement inscrit pour la première
fois de sa main, le nombre
de barres correspondant au montant perçu ? C'est peut-être
seulement le
conditionnement assurant
la confidentialité du pli et dont l'intérêt grandit
avec l'esthétique,
la technique utilisée
et son antériorité
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Marque de facteur au
verso du pli (1691)
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Taxe à 3 sols
notée par le postier (1708)
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Quoi qu'il en soit, à
partir de 1677, le postier doit porter de sa plume, le nom du bureau
d'origine. Parfois il se
satisfait de l'indication
apportée par l'expéditeur, ce qui est, pour le collectionneur,
de moindre intérêt postal.
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Les premières
marques linéaires
A cette époque apparaissent
également les premières marques manuscrites en PORT
PAYE, DÉBOURSÉ,
FRANCHISE,
ARMÉES, COLONIES, .. etc... qui sont
toutes rarissimes et très difficiles à rassembler.
Cette pratique se prolongera
au-delà du XVII° siècle malgré l'utilisation des
premières marques au
tampon en
1695. Elle affectera tous les bureaux de direction
qui ont en charge la fabrication des cachets,
leur apportant ainsi, l'élégance
raffinée de l'époque et une extrême rareté.
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Port payé noté
par l'expéditeur
confirmé par le facteur
: "franc"
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"B" de Bordeaux surmonté
d'une fleur de lys (1762)
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Nous aborderons avec
l'histoire de la poste à TARASCON-SUR-RHONE, les rares MARQUES
D'ARRIVÉE
DE LA RÉVOLUTION.
Exclusivité locale , elles reposent sur l'exploitation du
calendrier
républicain.
Elles sont uniques en FRANCE.
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En 1792, début
du XIX° siècle en Marcophilie, les marques
linéaires de départ, sont complétées
d'un numéro
de département parmi
les 83 dont c'est dotée la nation. Le numéro 12 est retenu
pour les Bouches-du-Rhône.
En 1819, avec l'officialisation
des bureaux de distribution,
sont créés les marques en écritures CURSIVES
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Précurseur des
cursives
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60 Fontenay-aux-bois
VINCENNES, double cursive
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Le début des cachets
ronds
Auparavant, en 1802, les
premiers cachets ronds
sont apposés en arrivée à PARIS, à double ou
simple cercle
extérieur et cercle
central, en attente du cercle unique qui est employé en 1820, tant
à l'arrivée qu'au départ
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51 EVRON avec cursive
et cachet à double fleuron (type 11)
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Cachet à simple
fleuron (type 12)
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1830 correspond à
la mise en service des premiers cachets à
date avec indication de bureau.
Ils sont répertoriés
sous le type 11, dit à
DOUBLE
FLEURON, 12, à SIMPLE
FLEURON et 13, SANS
FLEURON, le diamètre
de ce dernier étant
réduit en 1836 pour être connu sous le type 14.
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Types 13. Ci-dessous,
type 15
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Types 14. Ci-dessous,
type 16
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Type 17
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Type 18/2
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En 1838 apparaît
le type 15 suivi simultanément des types 16 et 17. Tous ces types
mentionnent entre parenthèse,
le numéro du département.
La première indication en lettres du département apparaît
en 1875. Connu sous le
type 18, il est agrandi en
1884 et reconnu dés lors sous la nouvelle nomenclature constituée
du millésime de
l'année d'exploitation
: type 84.
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En 1884 sont mises en
services les premières machines à affranchir du type DAGUIN,
combinaison démontable
de deux cachets, dont l'un
est modifié en 1923 pour recevoir une flamme vantant la beauté
ou la spécialisé des
lieux, précurseurs
des modèles publicitaires. Pour finir le XIX° siècle,
précisons que les bureaux de distribution
sont dotés en 1825
de cachets ronds à date répertoriés sous l'appellation
DATEUR
A. Ils succèdent aux doubles
et simples CURSIVES.
Plus tard, le dateur est muni d'un cercle extérieur pointillé,
désigné DATEUR B,
auquel
succéderont les modèles
perlés. Tous les modèles perlés sont des FACTEURS
BOÎTIERS
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Facteur boîtier
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En 1853 création
du type 22 puis des types 23 et 24 en 1868, chacun avec indication entre
parenthèses, du numéro
de département suivi
du nom du Bureau. En 1875, le département est désigné
en toutes lettres, c'est le type 25.
Il sera agrandi en 1885 pour
n'avoir plus qu'un cercle extérieur pointillé, en 1904.
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